Que serait le monde sans Piercing ?
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Imaginez un monde où le piercing n'existait pas.
Le piercing est bien plus qu'une tendance de mode. Quels seraient les impacts sur la culture, l'esthétique, et même sur la société ? Plongez avec moi dans cette intrigue.
L'Histoire du piercing
Le piercing est aussi ancien que les Homo sapiens. Des marques de piercing ont été retrouvées et identifiées comme une marque corporelle qu'ornementale. On le retrouve sur tous les continents depuis des milliers d’années, ancré dans les plus anciennes civilisations (Musée National d'Histoire Naturel). Le plus ancien piercing connu daterait de 46 000 ans. Les indigènes d'Australie utilisaient l'os de Kangourou en guise de bijou de nez.
Rempli de symboles et d'innombrables significations, le piercing a toujours été un moyen de se distinguer de l'ensemble de la population ou de marquer son appartenance à un groupe particulier.
Sur chaque continent, des groupes ethniques se sont approprié leurs codes d'appartenance par des piercings selon leur zone de pierçage, leur forme ou encore leur couleur. En Egypte, seuls les pharaons et leur famille avaient le droit de porter un piercing au nombril. Une distinction sociale par excellence.
Si les habitudes ont évolué avec les siècles, le piercing de lobe est resté présent. Les nobles ont gardé cette coquetterie, principalement féminine. Chez la gente masculine, on retrouve ces piercings chez les marins. Ils portaient des bijoux en or pour qu’en cas de noyade, les familles puissent payer les funérailles en revendant les bijoux portés.
Pratique de plus en plus perdue, c’est dans les années 70 que le piercing revient. Souvent associé aux marginaux, le piercing représentera une partie de la population considérée comme bizarre. Les années 90 marqueront un tournant important. Les nombreux clips rendent le piercing populaire, mais pas en tant que pierçage. Souvent, les bijoux portés par les danseurs et chanteurs sont des faux bijoux clipsés.
Au fur et à mesure, les nouvelles générations ont intégré la pratique du piercing et l’on rendu courante.
Un piercing personnel
Si le piercing est présent chez l’homme depuis la nuit des temps, il reste un moyen de se démarquer des autres. Chaque individu s’exprime à sa manière par cette pratique. Bien trop souvent catégorisé, il reste un ornement, principalement pour les femmes, heureuses de pouvoir sortir de certains codes de la société.
L’art du pierçage
Aujourd’hui encore, de nombreuses enseignes proposent la réalisation de piercings dans des conditions d’hygiène inacceptables. Le piercing reste un acte qui nécessite des règles scrupuleuses à suivre pour ne pas subir des désagréments qui pourraient faire vivre une mauvaise expérience.
Le port de gant, l’usage de matériels stérile, la prothèse adaptée à la zone et en acier chirurgical pour éviter les réactions. Tous ces points sont aussi importants que les soins réalisés après et le respect du temps de cicatrisation.
Les bijouteries et autres boutiques d’accessoires qui propose l’acte de piercings ne sont pas expérimentées dans le domaine. Les vendeuses sont formées 2h et se retrouvent devoir vendre et piercer des personnes, sans connaissance dans l’art du piercing. On ne réalise pas un piercing au bout d'un comptoir au milieu de tous. L'angle du pierçage donnera l'inclinaison du bijou.
L’impact people
Dans les années pop, de nombreux artistes cherchent à se faire connaitre. Les Boysbands affichent des tablettes de chocolat, les pop-stars rivalisent d’ingéniosité pour se différencier : couleur de cheveux, maquillage, ongles et piercing. Les fans suivent les tendances rythmées par ces artistes et le piercing se démocratise. Si fin 90, il reste encore mal intégré, les générations milléniale et Z l’ont totalement adopté. Plus besoin de le retirer pour travailler, il fait partie de notre identité physique et ne choque plus personne.
Conclusion
Si l’homme a adopté le piercing depuis que le monde est monde, c’est qu’il a toujours voulu se différencier, apporter un signe distinctif. Si l’Homo sapiens n’avait pas intégré cet accessoire, qu’aurait-il pu faire pour se différencier de ses congénères et marquer son appartenance à son groupe ?
Sans piercing, nous serions restés à suivre le protocole social, sans distinction particulière. Ce qui est valable pour le piercing, l’est tout autant pour les accessoires comme les sacs à main ou que vos ongles. Seriez-vous prêt à vivre dans un monde où chacun ressemble à son voisin ?